On avait déjà couvert des festivals à l’étranger (Primavera en Espagne, Bestival en Angleterre, …) mais avec Osheaga au Québec, c’était la première fois qu’on traversait l’atlantique pour aller s’en prendre plein les tympans ! Osheaga est devenu en 8 ans, un des festivals les plus importants au Canada (135 000 spectateurs cette année) pour la musique actuelle, avec quelques groupes « plus mainstream » il est avant tout un événement suivi par la scène « indé » , ce qui expliquait notre présence cette année.

Avant de vous présenter les particularités d’Osheaga par rapport à un festival français, voici quelques temps forts du festival à commencer par la journée du vendredi avec le grunge psyché de DIIV, si il étaient plutôt cachés derrière leurs longues chevelures, DIIV a su s’imposer au fil de son set par son jeu de guitares impressionnant et un chanteur qui ressemble décidément de plus en plus à Kurt Cobain !



Un bon moment également vendredi avec Palma Violets, très en forme sur la petite scène des arbres, les anglais gesticulent dans tous les sens sans en faire trop …



Enfin derrière leur petit coté, premier de la classe Vampire Week-end a mis presque tout le monde d’accord avec leur pop teinté de rythmique africaine, pas de fausses notes, le chant est parfait et le sourire se lit sur les lèvres des festivaliers qui dansent collé-serré !



Samedi, le concert qu’il ne fallait rater était quand même celui de Beck ! Avec un bon retard de 20 minutes sur scène, l’américain qui a connu son heure de gloire dans les années 90 paraissait un peu fatigué mais a tenu la cadence sur tout son set … Tous les tubes y passent à commencer par « Devil's haircut »,  « Loser »,  « where it's at » et il reprendra même l'excellent " Everybody's got to learn Sometime" de The Korgis qu'on entend dans la B.O. de Eternal sunshine of the spotless mind mais le plus surprenant restera la reprise de Billie Jean de Michael Jackson !



Dimanche, pour nous c’est New Order qui faisait office de « groupe culte » ! Emmené par Bernard Sumner au chant depuis ses débuts, nous avions vu l’ancien bassiste du groupe, Peter Hook (qui a monté il y a 3 ans son propre groupe ou il officie en tant que chanteur) une semaine avant au Midi Festival; Et il faut bien l’admettre, Peter Hook s’en sort mieux dans les reprises de Joy Division ! Ce concert de New Order était plutôt mou au début mais passé leur tube « Blue Monday » la magie opérait encore !



Effectivement les têtes d’affiches d’Osheaga étaient plutôt qualitatives mais n’oublions pas notamment d’autres groupes qu’on a apprécié sur scène comme Rich Aucoin, Holy Ghost, Dusted sans oublier We are Wolves et Misteur Valaire qu’on retrouvera prochainement en interview dans notre émission de radio.

Notre expérience dans un festival quebecois allait bien évidemment au-delà de la programmation musicale, l’ambiance n’est pas la même, le style vestimentaire des festivaliers étaient un peu plus « décomplexé » par exemple, beaucoup plus fluo ou carrément avec des déguisements … comme ce mouton ?



Le festival investit comme chaque année le parc Jean Drapeau sur l’île saint Hélène et offre, il faut le souligner une très belle vue sur la ville de Montréal.



L’art fait parti intégrante du festival également avec la participation notamment du collectif « Garbage Beauty » qui refait habituellement une beauté aux objets abandonnés à Montréal en utilisant la calligraphie comme pour cette porte perdue dans l’eau derrière les 2 grandes scènes.

Avec tout ça on aurait presque oublier de boire, à Osheaga , il y a même de courageux serveurs pour vous proposer à n’importe quel endroit du festival … une bière ! Jusqu’à  aller même se frayer un chemin au près des pogoteurs devant la scène !


Oui au Québec on dit "Breuvage" au lieu de "Boisson".

Alors oui Osheaga ça peut paraitre trop grand pour certains, il y a beaucoup plus de pub que dans les festivals français mais le bon esprit des spectateurs canadiens nous rappelle l’essentiel : C’est cool ! c’est l’fun là dedans !

report par Antoine et Claire

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