Pivot s'appelle désormais PVT (voir les explications ci-dessous) et annonce la sortie de leur nouveau disque Church With No Magic pour la fin de l'été chez sur leur label: Warp. Ce nouvel opus est aussi le reflet d’une transformation au sens littéral et sonore pour le groupe. Transformation d’abord démontrée par le premier single “Window” et sa puissante vidéo à voir ici:
Ce premier titre est typique des collisions denses de l’univers sonore de PVT. En 3 minutes, il distille une entêtante combinaison d’expérimentations vocales, d’arpèges tourbillonnants au clavier et de batteries qui martèlent, le tout relevé par l’expérience du groupe en matière d’harmonies emplies d’émotion et de mélodies énergiques.
Réalisé par Clemens Habicht (Friendly Fire, Quasimodo Jones) et monté aux Studios Abbey Road, la vidéo de “Window” met en pratique une technique innovante pour capturer l’intensité et la vigueur des performances live du groupe.
Inversant l’expérience de regarder le groupe sur scène, Clemens et PVT ont enregistré les prises de vue eux-mêmes pendant la tournée en utilisant une caméra avec un champ de vision court. Vue « à la première personne », la performance du groupe et le son sont divisés en parties distinctes, ensuite rythmiquement enchaînées. Le résultat est une expérience vidéo d’un concert en immersion. Une chance unique de ressentir ce que ça peut faire d’être dans le groupe, en tournée, sur scène.
mêmes pendant la tournée en utilisant une caméra avec un champ de vision court. Vue « à la première personne », la performance du groupe et le son sont divisés en parties distinctes, ensuite rythmiquement enchaînées. Le résultat est une expérience vidéo d’un concert en immersion. Une chance unique de ressentir ce que ça peut faire d’être dans le groupe, en tournée, sur scène.
“Church With No Magic”: le nouvel album
Dès le début, il y avait urgence à fixer le son qui allait devenir Church With No Magic. Un mois seulement après avoir remis le master de O Soundtrack My Heart au boss du label, les trois membres de PVT étaient déjà retournés en studio à Sydney avec leur ingénieur Burke Reid.
Church With No Magic a été traité différemment par PVT. D’abord, ils se sont retrouvés dans les mêmes pays, aux mêmes moments. Ils sont partis de Sydney vers un studio en sous-sol à Londres, avec l’une des plus grandes collections d’anciens synthétiseurs analogiques – dont le fameux Yamaha CS80 utilisé pour la bande originale de Blade Runner – pour finir dans la salle de musique d’une grand-mère, dans une vieille maison dans la campagne proche de Paris, jonglant avec leurs engagements live en cours de route.
De leurs efforts est né Church With No Magic, un album construit sur des mouvements instrumentaux menés par les synthétiseurs pour lesquels PVT sont renommés, en plus de la puissance viscérale de leurs prestations live.
Le son a été brillamment tempéré et développé par le trio en une pop expérimentale mélancolique – un amalgame entre une synthèse rock, des rythmiques propulsives et une énorme force mélodique. C’est une musique sombre et expansive que PVT ont transformé en mouvements substantiels dans cet album, pour en faire leur marque de fabrique.
Le développement le plus remarquable sur Church With No Magic est la voix du multi instrumentiste Richard Pike. Bien que le groupe ait toujours utilisé des voix dans le passé, particulièrement en live, elles jouent un rôle plus central sur cet album, sous la forme de superpositions de voix de Richard introduites dans les instrus. L’effet produit : un zoom mélodique intense sur les rythmiques contorsionnistes et sur l’espace surprenant que le groupe « Rich a toujours chanté, même lorsque nous étions enfants, c’est juste que ça n’a jamais été fait d’une manière aussi directe qu’aujourd’hui avec PVT » explique son frère, Laurence.
L’autre changement flagrant est le nom du groupe, de Pivot à PVT. Ce changement était nécessaire, le résultat d’une revendication légale inattendue venant d’un groupe aux Etats-Unis qui portait le même nom. « C’était frustrant et un peu ridicule » raconte Richard. « Mais il est vite devenu évident que c’était une bataille légale qu’aux Etats-Unis nous n’aurions certainement pas gagnée et que nous n’aurions pas eu les moyens de perdre. Mais au final, cela ne nous gênait pas vraiment. Modifier le nom signifiait juste que nous passions une nouvelle étape dans le processus de sortie et d’écoute de l’album » ; une attitude qui semble refléter l’évolution continue et l’élan croissant du groupe.
tracklisting de Church With No Magic
01. Community
02. Light Up Bright Fires
03. Church With No Magic
04. Crimson Swan
05. Window
06. The Quick Mile
07. Waves & Radiation
08. Circle Of Friends
09. Timeless
10. Only The Wind Can Hear You