Quarante ans après être resté coincé dans des cartons à cause de la fermeture de son label, Gardens, l’album maudit de New Math, voit enfin le jour. Prévu à l’origine pour 1984, ce dernier souffle du groupe de Rochester, à la croisée du synth-pop rituel, de la new wave gothique et du psychédélisme tordu, revient en version remasterisée et augmentée.
Le single “Ominous Presence” annonce la couleur : sombre, viscéral, hanté. En pleine métamorphose (ils deviendront ensuite The Jet Black Berries), New Math explorait déjà une face B de l’Amérique musicale, nourrie de films occultes et de nuits sans fin. Gardens, c’est un disque mort-né devenu artefact culte — et aujourd’hui, un joyau ressuscité.
