Wilder fait partie de ces artistes qui n'ont pas peur de regarder dans le rétroviseur. Avec Dove Sarai, il nous embarque dans une virée nocturne quelque part entre les souvenirs flous d’un été d’adolescence et la bande-son oubliée d’un film italien des années 80. Tout y est : les synthés analogiques, les boîtes à rythmes rétro, les mélodies qui serrent le cœur, et cette voix en italien qui semble flotter dans un nuage de VHS poussiéreuse.
Il y a chez Wilder quelque chose de profondément romantique, mais jamais mièvre — une manière de traiter la nostalgie comme une matière vivante. Dove Sarai, c’est la question qu’on pose en silence, tard le soir, quand tout le reste s’est tu. Une chanson suspendue entre passé et désir, qui touche juste, sans forcer.
