image_gallery-1.jpgDu 13 au 16 octobre dernier, le festival toulousain Jardins Synthétiques a fêté sa deuxième édition avec classe.

Festival hybride et pointu, le principe est simple : un lieu chargé d'histoire (le musée St. Raymond de Toulouse) pour accueillir arts plastiques, danse contemporaine, projections vidéos, rencontres et débats, visites sensorielles et ateliers jeune public. Bref, pas de quoi s'ennuyer et aborder l'art contemporain de manière plus décomplexée.

jardins_pano.jpgjardins_intro.jpgQuestion musique, c'est Discodéine (projet commun de Pilooski et Pentile) qui ouvre le bal devant environ deux cents personnes. Le duo possède un don pour mêler les ambiances disco, pop et house afin d’aboutir à une lecture subversive de ses morceaux. Un live frénétique et introspectif à la fois.

 

Autant dire que la programmation musicale méritait le déplacement, chacun en a eu pour son grade.  web_7.0.jpg

 

Le lendemain, Graal, Youl et Web7.0, artistes du label
Le Cabanon, nous emmènent dans leurs mondes électroniques où minimal, abstract et recherche de textures sonores se mêlent. Trois shows travaillés et plein de peps.

Epic acousmatic ballad (preview) by web 7.0

 

Le netlabel Nowaki (musiques électroniques, expérimentales et improvisées) a eu aussi carte blanche pour proposer ses artistes. Spectateurs au milieu des statues du musée, il n'y a qu'à se laisser aller, attentif aux moindres sons minérales, cristallins, fluides et denses des duos Pimp et Tuuli/Tulii. Deux performances hors du commun.

tuulitulii.jpgL'artiste peintre Philipe Lamy nous extirpe pour un temps avec un live intemporel, d'une beauté méditative. Je vous conseille d'ailleurs vivement d'écouter les albums de ces trois artistes, directement teléchargeables sur le site de Nowaki.

 

tomterrien.jpg

 

Découverte du Festival, Tom Terrien a fasciné le public, délivrant un live entre pop onirique, electronica-abstract et breakbeat. Du Jon Hopkins en plus farfelu. Une belle rencontre.

03-tomterrien_be glad by tomterrien

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En suivant, le belge Squeaky Lobster nous file une bonne tarte dans la tronche  avec une performance breakbeat survolté. Du pur régal ! 

 

 

B1-Aarnivalkea by Squeaky Lobster

 

Après quatre jours de festival, on ne peut qu'encourager cette initiative d'investir un lieu d'histoire antique pour montrer l'art d'aujourd'hui, de se placer à contrecourant en proposant des musiques électroniques de haute qualité, loin du monde "carrément dancefloor" des musiques actuelles. Bref, il est agréable de se promener et s'asseoir dans ces Jardins Synthétiques.

 

Site internet : Jardins Synthétiques 

 

Crédit photo : C.F.

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