Dans son dernier titre, Mosey nous plonge dans une réflexion intense sur le refus de participer aux jeux sociaux imposés par la société moderne. S'inspirant subtilement du film culte de David Fincher, The Game, l'artiste interroge : et si ne pas jouer était la véritable victoire ?
Ce morceau est le second extrait de l'album à venir Sad Boyz Club. Fidèle à son univers, Mosey nous propose ici une escapade sonore où la mélancolie rencontre la science-fiction. Avec une esthétique qui n'est pas sans rappeler la touche Kaytranada sur fond de dystopie, la musique avance lentement, jusqu'à une apothéose French House. Un climax qui libère l'énergie accumulée, nous projetant dans un espace aussi lourd que mystique, aussi intense que cinématographique.
Avec Sad Boyz Club, Mosey semble vouloir prendre le contrepied des diktats de l'industrie musicale en privilégiant la subtilité à l'efficacité immédiate. Une manière de rappeler que parfois, le vrai courage réside dans le refus d'entrer dans la course effrénée du succès. Une prise de position forte qui, tout en douceur, impose le respect.