Après deux albums qui ont étendu la recette habituelle de douce pop de chambre de Washed Out en d'intéressantes nouvelles formules, ce nouvel album Purple Noon est un retour de son créateur Ernest Green à des territoires plus familiers. Exit donc le shoegaze des grands espaces à l’inspiration nineties de l’album de 2013 Paracosm is a delight, ou encore le côté plus enlevé de l’album Mister Mellow de 2017 avec ses samples déstructurés d’inspiration hip-hop. 

Purple Noon sonne au contraire comme une version plus élégante, mieux produite et avec un son plus puissant de son premier album Within and Without. L’ambiance y est alors feutrée, les instrumentations plus sourdes et profondes et le chant d’Ernest Green plane aux limbes du sommeil, et les morceaux s’enchainent comme des rêves se partagent entre éveil et assoupissements passagers.

C’est donc une expérience d’écoute immersive, à la mélancolie ensuquée qui rappelle parfois celle de la chanteuse Sade, particulièrement sur le morceau Paralysed .

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