Montero c’est le nom du musicien et graphiste Ben Montero qui nous propose un mélange excentrique de psychédélisme à la cool, de synth pop et de soft rock un peu vintage, un sourire narquois au coin des lèvres mais aussi beaucoup de chaleur humaine. Il a fait ses armes au sein de groupes lo-fi comme Treetops, Holiday maker et Early Woman, avant de sortir un premier album en 2013, The Loving Gaze. Et s’il est toujours friand de collaboration pour son projet Montero, son deuxième album est pourtant un projet très personnel qui met sa personnalité très en avant, avec une esthétique visuelle très psychédélique pour accompagner ses chansons pop nonchalantes. Pendant les deux ans qui séparent ses deux premiers albums, il a gagné en notoriété en tant que dessinateur et designer, et la couverture très colorée de ce nouvel album Performer illustre d’ailleurs très bien la musique entêtante qu’il contient.

Cet album a été enregistré au studio de Mark Ronson à Londres, avec une production forcément très pop, embarquant dans l’aventure son compatriote Jay Watson de Pond et Tame Impala pour l’aider à empiler les couches de claviers, guitares, et voix qui le compose.

Le premier morceau “Montero Airlines” nous met d’emblée dans l’ambiance de ses ballades fantasques et midtempo de la veine de Harry Nilsson ou encore Electric Light Orchestra. Seules une poignée de morceaux s’affranchissent de cette ambiance relax et bon enfant, comme la synth pop plus dark du titre “Quantify”, ou la pop plus seventies de “Destiny”.

La plupart des morceaux sont de véritables joyaux de pop atmosphérique, et à par quelques faux-pas comme le poussif et longuet “Tokin the Night Away”, l’album Performer est un vrai plaisir à écouter pour vous donner le coeur léger et vous replonger dans la pop sixties et seventies avec un poil d’expérimentation pour épicer le voyage.

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