On peut dire qu’Apparat est un artiste du son, un designer sonore de l’émotion ! Il a encore réussi à nous émouvoir avec une musique qui l’entraine encore plus loin des dancefloors de ses débuts.

Son huitième album est effectivement une pièce particulière puisqu’il lie théâtre et musique de la plus belle des manières, suite à la proposition du metteur en scène allemand Sebastian Hartmann de travailler avec lui à l’adaptation du fameux livre Guerre et paix de Tolstoï qui raconte l’histoire d’un aristocrate lors de la résistance russe à l’invasion napoleonienne au XIXeme siècle.

Ils ont alors créé cette pièce sans script ou scénario et il a du, chose nouvelle pour lui , jouer cette musique en live pendant la représentation en étant physiquement sur scène.

Au départ il ne souhaitait pas éditer ces morceaux et puis il a finalement décidé de rentrer en studio avec un violoniste et un violoncelliste et a adapté ces pièces musicales pour en faire un album en ajoutant un morceau qui n’est pas dans la pièce , le fameux The violent sky qui a été mis en ligne comme teaser de l’album il y a quelques mois.


Et en écoutant l’album on peut vraiment s’imaginer l’atmosphère de la pièce de théâtre, avec un début, une apogée et une fermeture en apothéose émotionnelle. Aussi minimal soit-il, cet album a été réalisé afin de retenir l’attention de l’auditeur en ce que ses différents éléments se mélangent sans effort et de manière parfaitement naturelle, tout en sachant vous désorienter avec son esthétique à la fois lyrique et d’avant-garde.

Krieg und Frieden (Music for theatre) est donc un album dédié à la beauté et à la théatralité musicale qui est loin de laisser indifférent et qui montre qu’Apparat a de plus en plus les oreilles tournées vers l’émotion.

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