Si comme cela le fut pour moi vous cantonniez sire Saul au titre de pape du slam, prenez un stoptou. S'appuyant sur les premiers travaux de TV On The Radio, il opère un rock progressif, industriel, urbain et nocturne, aux accents jazz, rythmé par un panel de percussions candidat au titre de champion du monde.

 

Quelle libération d'entendre enfin des guitares et des claviers arrangés avec risques. Tous ceux pris sont payants, et les cordes comme les cuivres, comme les peaux, comme les zéros et les uns, s'agencent avec une belle maestria, pour peindre des ambiances de films noirs et d'anticipation pas encore tournés, de jeux vidéos post Duke Nukem, de symphonies d’hôpital psychiatrique pour poètes bipolaires.

 

Quelle injustice que l'anonymat dans lequel s'est déployé l'album Volcanic Sunlight, tâchons d'en rattraper un peu les dégâts.

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