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Toujours aussi étrange ce personnage de Connan Mockasin qui ne fait pas partie de ces musiciens qui savent d’où ils viennent, peut-être encore moins qui savent où il vont, mais qui ne fonctionnent que par pur instinct.

Il avait écrit son premier album “Forever Dolphin love” simplement parce que sa mère lui avait suggéré et son deuxième parce que la sonorité du mot “caramel” le faisait complètement tripper. Et tout est affaire de trip dans la musique du Néo-Zelandais, que ce soit ses sonorités de guitares aux effets subaquatiques, cette basse langoureuse et gainsbourgienne, ces choeurs féminins tellement sucrés et un peu ringards à la fois de nymphes lascives faisant écho à son propre timbre à lui, tantôt suave, tantôt perché à l’hélium.

 

Ecouter l’album caramel, c’est une expérience vraiment particulière et inouïe au sens littéral du terme : que vous n’avez jamais entendue. Ou alors c’est que vous avez déja fait l’amour sous acide dans les sixties car c’est un peu ce qui vient à l’esprit en l’écoutant: Si je faisais l’amour sous acide je suis sûr que ça donnerait à peu près ça.

Sa soul extra-terrestre est irriguée par des ruisseaux de folk, de funk, d’inspirations extrêmes-orientales enrobées dans un délicat parfum de merveilleux. Encore plus sucré qu’un chausson au pomme, ce Mockasin au caramel vous fera voyager dans un scaphandre moite et collant, mais pour doper l’expérience, Novorama vous conseille de l’écouter en prenant un bain, ou bien en débouchant une bouteille de champagne au lit , de préférence bien accompagné.

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