On a connu le début de ce trio gentiment décalé et un peu dada dans l’esprit et on est ravi de les voir signer sur un label indé français de référence comme Ici d’ailleurs, qui a hébergé rien de moins que Yann tiersen, Matt Eliott ou encore DÄlek sur son catalogue. Avec ce nouvel album de Gablé intitulé Murded, ils ont investi une nouvelle maison à la campagne, ont changé de label et ont changé un tout petit peu la recette pour la rendre un petit peu plus digeste si on peut dire.

Mais ces bricolos-ludiques n’ont pas perdu de vue l’expérimentation, les sonorités "boîte à musique" et les ruptures de ton incessants et on rassure d’emblée ceux qui ont connu leurs débuts, ils sont toujours aussi loufoques et cette folie douce est toujours aussi contagieuse. on a envie de chanter comme des sales gosses sur le morceau Seeded

La liberté des Gablé les emmène sur des territoires aussi variés que le hip hop, la pop, la follk et le noise et au final toute origine musicale du moment qu’il est possible de jouer avec les conventions, prendre à contrepied et amuser.

De nouveaux instruments ont été invités sur ce disque avec les amis pour les faire chanter qui allaient avec, comme avec ce tromboniste et quelques vieux copains guitariste qui ont donné du mediator pour le trio.

Dans ce trio, il y a toujours le grand échalas à l’accent britannique parfait et les deux autres à l’accent plus hexagonal qui contrairement à plein d’autres groupes français arrivent à le rendre charmant quasi immédiatement.

Ce nouvel album nous rappelle en tout cas que notre scène indépendante n’a pas à pâlir face à celle de nos voisins , on pense par exemple aux labels Tomlab, Morr music, aux anglais de Tuung ou de The chap qui partagent ce même esprit bricolo, décalé et rigolo.

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