Bloodgroup voilà un groupe islandais qui revient plus fort que jamais! Et si ce quatuor s’appelle ainsi, on le rappelle , c'est parce que trois de ses membres sont de la même famille. On les a découvert en 2007 avec un album qui a très vite été catégorisé comme beaucoup trop proche de son influence principale : The Knife.

Mais à force de tourner aux quatre coins du monde pour défendre cet album , leur son s’est drastiquement étoffé pour finalement proposer un deuxième album qui a remporté le Kraumur Award, c’est à dire l’équivalent islandais du Mercury prize.

Et avec ce troisième album , Tracing echoes, Bloodgroup enfonce le clou en se réinventant, avec un univers plus sombre et electronique, optant pour les nappes synthétiques mysterieuses et les cordes frottées, et en prenant le meilleur de l’electronica, de l’ambiant pour y donner un tour plus profond que le glitch electronique très pop de leur précédent album.

Les vocaux apparaissent tout à la fois doux, fragiles et décidés tout en se mélangeant parfaitement à la musique plutôt que de la dominer. Ils jouent à présent à torturer la pop à l’aide du medium electronique, en créant d‘habiles ruptures de tempo, et en la confrontant à des bourdonnement synthétiques qui la bousculent et la sortent de la torpeur de la facilité sans qu'elle perde ses qualités d’accroche sur l’auditeur.

 

Tracing Echoes représente donc pour Bloodgroup un fantastique pas en avant dans leur crédibilité et la quête de leur identité, deux qualités qu’il sera difficile de leur enlever après l’écoute de ce nouvel album, qui a en plus la bonne idée d’offrir au génie multi-instrumentiste Olafur Arnald, un featuring au violon sur l’un de ses titres .

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