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Après un premier album de shoegaze noisy et brut très enthousiasmant, Yuck avait déçu avec Glow & Behold en 2013, un album qui avait perdu toute l’énergie et la franchise qui avait séduit à leurs débuts. Le départ d’un membre clé comme le guitariste Daniel Blumberg n’avait certes pas aidé et nombre de groupes ne se seraient jamais relevé d’une telle régression mais miraculeusement leur nouvel album Stranger Things a non seulement dépassé les attentes mais a surtout offert un ensemble de morceaux qui accorde bruit et mélodie avec succès, guitares fuzz en avant et l’énergie de leurs débuts retrouvée. Le premier d’entre eux nous plonge d’emblée dans l’âge d’or de la power pop, avec un clin d’oeil certain au groupe Weezer, période blue album tandis qu’ils alternent ensuite entre shoegaze toutes pédales d’effets dehors et une pop toute droit sortie d’un livre de recettes de Teenage Fanclub, toutes plus mémorable que n’importe laquelle des   chansons du précédent album.

Ce qui fonctionne cette fois-ci est la passion mise dans l’interprétation, une production bien moins tatillonne, et surtout les progrès de Max Bloom lorsqu’il chante, dans une présentation moins faible et bien plus franche qui apporte une plus value indéniable aux morceaux de Yuck. Voilà donc une belle résurrection pour un groupe qu’on croyait prêt à rejoindre les rangs du pôle emploi britannique après l’échec de leur deuxième album, mais qui peut définitivement revenir en odeur de sainteté du public indie-rock et shoegaze avec Stranger Things, leur nouvel album sorti sur le label Balaclava Records.

https://www.yuckband.com

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