A écouter le nouveau disque de Portugal. the man, on a du mal à imaginer qu’ils ont pu faire partie d’un groupe de post-hardcore avant de créer ce groupe en 2006, vraiment, et cette production poppy ultra maitrisée pour ce neuvième album marque effectivement un grand pas en avant vers le mainstream.

Et ce changement d’emballage est à créditer à leur collaboration en la matière avec Brian Burton aka Danger Mouse. Burton a en effet su donner beaucoup de relief par sa science de la rythmique punchy, aux morceaux d’un groupe plus connu jusque là pour sa musique centrée autour de la guitare et de sonorités plus psyché-rock.

Sans vraiment la changer tout à fait, le producteur star y a apporté davantage de dynamiques et de claviers sachant procurer du plaisir de manière tout à fait immédiate. Pourtant l’écriture du chanteur John Gurley est peut-être la plus sombre et la plus sinistre qu’elle n’a jamais été sur les précédents disques du groupe.

Toujours est-t’il que Danger Mouse en a quand même fait l’album le plus fun de Portugal, the man, tout en ménageant le côté inquiétant et fantômatique qui lui avait déja réussi sur sa transformation du son des Black keys sur leur dernier album ou encore sur son projet Rome avec Daniele Luppi.

Même si jusque là le groupe jouait avec les frontières du mainstream , ils ne pouvaient pas mieux trouver que Danger Mouse pour leur permettre de rester tout à fait eux-mêmes , tout en sublimant leur pop en technicolor et en relevant la barre de leurs morceaux pour en faire des hits que les radios du monde entier s’arracheront pour leurs rotations.

www.portugaltheman.com

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