Des bordelais qui ont tout compris de la musique californienne et Western spaghetti et à l’écoute d’Inner seasons leur premier album on a du mal à croire que ce jeune groupe est originaire de notre plus belle contrée vinicole de l’hexagone même si Bordeaux est une ville dont la rock credibility n’est plus à prouver avec les vétérans Noir Désir puis plus récemment avec Adam Kesher ou encore toute la clique Crane Angels, Botibol et Petit Fantôme.

Mais on peut dire qu’Alba Lua a placé la barre très haut que ce soit localement, sur le plan national et même international soyons fous, et ceci en rappelant l’énergie et la classe de groupes d’outre-atlantique tels que Real Estate, Beach House ou en faisant des clins d’oeil aux Byrds ou à Ennio Morricone, pour évoquer des références plus passéistes et filmographiques et pour apporter la petite touche d’originalité qui pourrait les distinguer de leurs références plus contemporaines.

Douceur, mélodie et mélancolie un peu béate sont les fils rouges de l’album Inner seasons qui navigue entre pop onirique, rock fifties et folk psychédélique. Ce savoureux cocktail a été mis dans un shaker et agrémenté d’un petit parasol par le producteur electro Joakim, fondateur du label Tigersushi dans son studio parisien, avec la surprise d’entendre que ça aussi , il sait faire et à nous de lui tirer notre chapeau, ainsi qu’à Alba Lua pour nous offrir l’un des albums français dont la crédibilité internationale est la plus forte du moment, et un album aussi agréable à écouter aussi tout simplement.

> https://soundcloud.com/alba-lua

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