C'est le retour du plus experimental et électronique des soulmen anglais à un mélange entre ses premiers amours et son virage soul de ces dernières années !


Le très talentueux Jamie Lidell ne s’arrête pas de nous étonner en utilisant à nouveau son organe vocal exceptionnel sous un "presque" nouveau jour puisqu’avec ce nouvel album éponyme, il s’offre véritablement une sorte de nouveau départ, peut-être lié au fait qu’il s’est marié et a déménagé à Nashville aux Etats unis, et voilà qu’il ne donne pas de nom à son nouvel album , un sort traditionnellement reservé à un premier album.

Et quoi de si nouveau dans l’univers du plus brittish des soulmen ? Et bien une soul qui accueille de nouveau des techniques de productions très élaborées, plus électroniques comme au bon vieux temps de ses premières signatures sur warp. Un glissement vers une soul plus funky aussi, vers une signature sonore digne du mixage de l’album Opposites Attract de Paula Abdul en 1989, chose dont Jamie ne se cache pas puisque c’est lui qui la cite en exemple.

Mais au delà de ça, cet univers fait de falsetto, de vocoders et de basses synthétiques dédiées au remuage de culs, et bien c’est un hommage non dissimulé à The artist , celui qu’on appelle Prince, le grand shaman de la Soul-funk des années 80. Et pour réussir un tel hommage de manière si éblouissante et impressionnante, il faut s’appeler Jamie Lidell et avoir ses mutliples talents de producteur, compositeur et chanteur interprète. Celui qui a failli nous ennuyer et nous lasser avec son album précédent fait ici un retour en force pour notre plus grand plaisir.

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