Les albums de Menomena ont toujours été des patchworks assez denses du à la manière dont les différents musiciens composaient, en s’envoyant des idées par emails et en les assemblant avec leur propre logiciel.

Quand ils ont sorti l’album « Mines » qui était comme d’habitude vraiment remarquable mais dont les différents morceaux étaient vraiment encore plus heterogènes qu’à l’accoutumée, donc on sentait déja le vernis craquer en quelque sorte. Et puis ça n’a pas loupé quelques temps après on a appris le départ de Brent Knopf, désireux de se consacrer entièrement à son projet Ramona Falls. Restait donc Justin Harris et et Danny Steim qui ont décidé de poursuivre l’aventure ensemble, contre mauvaise fortune bon cœur, contre vents et marées, et contre l’avis de leur médecin.

Mais deux ans plus tard et avec un membre en moins, on peut dire qu’on a de la chance car Menomena sonne encore comme du Menomena. Avec des vocaux comme sur Plumage qui sonne vraiment beaucoup comme Damon Albarn, mais ça c’est vraiment pour l’anecdote car pour le reste on est en terrain connu quand on aime les morceaux de bravoure indie rock des américains.

Mais alors quoi de neuf réellement avec cet album et cette formation réduite. Et bien d’abord les morceaux de l’album « moms » sont peut-être moins sur la tendance sombre que les précédents, virage déja entamé sur son prédécesseur Mines. Et aussi mais surtout les paroles, avec encore parfois des jeux avec le langage et la sémantique pour des associations farfelues mais surtout avec des thèmes précis abordés comme le fait de vieillir et la relation des deux auteurs avec leur mère comme l’annonce déja le titre de l’album.
On peut donc être rassuré, si ce n’est plus le même entourage on peut considérer que ménomena sont toujours nos amis musicalement parlant et c’est plutôt une bonne nouvelle !

https://menomena.com/

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