En 2013, the Juan Maclean s’est remis à sortir des singles après un court hiatus, en commençant par le titre “You Are My Destiny”. Et curieusement ce morceau ainsi que ceux qui l’ont suivi “Feel Like Movin” et “Get Down (With My Love)” n’ont pas atterri sur le troisième album du groupe, In a Dream sorti en 2014, et une pléthore de nouveau singles ont suivi pour la fin de cette décennie. 

Et bien l’album que je vous présente aujourd’hui est en fait une collection de ces morceaux, à l’exception d’une paire de sorties en dehors du label DFA, mais qui n’a rien à envier aux trois solides albums du duo. Et comme on peut s’y attendre pour une compilation de singles par un groupe orienté sur la musique électronique dansante, le focus est porté sur des bangers de dancefloor, donc exit les balades electropop ou les expérimentations trop poussées sur The Brighter the light.

Pratiquement toutes les parties chantées sont ici assurées par Nancy Whang

car lorsque John Maclean chante, c’est uniquement pour de timides choeurs ici et là, et les paroles se concentrent sur l’amour, la danse et parfois les deux en même temps. Mais des morceaux comme “What Do You Feel Free About?” et “Can You Ever Really Know Somebody” explore des sujets plus profonds sans trop accaparer l’attention des danseurs pour autant. Et si l’influence new wave et post-punk du groupe est toujours présente, comme ces clins d’oeils à New Order sur “What Do You Feel Free About” et “Get Down (With My Love)” ces morceaux sont davantage ancrés dans la house un peu rave du début des années 90, des saillies orchestrales et acid du morceau “Zone Non Linear” au rythmiques plus punchy et au piano extatique de “Feel Like Movin”. 

La deuxième moitié du disque est plus profonde et moins immédiate que la première mais tout aussi exaltante. 

“Quiet Magician” est un morceau de Dub House subaquatique tout à fait contagieux , tandis que le sublime “Can You Really Ever Know Somebody” est du The Juan Maclean dans ses moments les plus propices à la transe. 

Cette compilation se conclut sur le morceau qui a donné son nom à l’album, un mélange d’arpèges  électroniques stellaires et de pianos songeurs mais plein d’entrain. Voilà en tout cas un bien bel album pour un groupe qui est sans doute l’un des canassons de l’écurie DFA les plus fiables qui ne se repose pour autant jamais sur ses acquis.

http://www.thejuanmaclean.com/

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