San Fermin, malgré les apparences, c’est l’oeuvre d’un seul homme, un étudiant en composition de l’université de Yale qui s’appelle Ellis Ludwig Leone et qui après avoir eu son diplôme en 2011 est parti créer San Fermin en Alberta au Canada, en marchant l’après-midi à travers la montagne pour revenir ensuite noircir de nombreuses portées.

Le résultat est ce premier album éponyme et une collection de morceaux pop orchestraux qui se situe à la lisière entre la technicité du musicien classique érudit et la fraicheur et l’avant-garde de l’electro-pop de chambre de groupes indés comme Dirty projectors, Grizzly bear ou Sufjan Stevens. Ellis Ludwig -Leone agit un peu comme un homme de l’ombre au sein de San Firmin, dirigeant plus d’une douzaine de musiciens et de chanteurs et en participant simplement aux claviers et au piano.

 

Le chant est quant à lui assuré par Allen Tate et le duo formé par Jess Wolfe et Holly Laessig, qui forment également le projet Lucius. La voix de Baryton d’Allen Tate ainsi que son rythme, son élocution rappelle énormément Matt Berninger de The National , à tel point que ça en devient vraiment troublant par moment.

Le registre de voix plus haut perché du duo Lucius contraste avec celui d’Allen Tate et apporte un peu de lumière aux moments les plus pop de l’album.

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