Nouvel album pour les Wooden Shjips et leur garage rock qui marie le drone avec le psychédélisme et il faut croire que déménager de la baie de San Francisco aux ambiances pluvieuses de Portland leur a donné envie de revenir aux influences de leur enfance et aux classiques du rock plein de groove et de boogie psychédélique.

La voix sous perfusion d’écho de Ripley Johnson est toujours aussi fragile et semble surfer sur les vagues de guitares qui dronent , c’est à dire qui bourdonnent, aux côtés de claviers qui semblent influencés par Ray Manzarek des Doors et d’autre quitares qui rappellent davantage le grain du groupe Cymande.

Avec ce nouvel album qui s’intitule Back to land, les Wooden Shjips calment un peu le jeu, en étant plus introspectifs, moins rugueux et sauvage mais plus machinalement sereins grâce à des rythmiques krautrock qui confine à la transe. Le titre qui semble vraiment sortir du lot et qui définit vraiment la nouvelle tournure d’esprit du groupe depuis leur arrivée dans l’Oregon est sans nul doute These Shadows qui fait davantage écho à la beauté claire obscure de Mazzy Star ou à la nonchalance du troisième album du Velvet underground.

Le reste de l’album est une ode au minimalisme rythmique, à l’abandon de soi par voie de solos de guitare de rock à l’ancienne et de claviers lancinants, et offrira sa dose de mysticisme à quiconque risquera une oreille à Back in Land ce nouvel album qu’ils sortent cette semaine sur le label Thrill Jockey.

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