Un retour très réussi pour les suédois d’Holograms qui ont gardé toute la fougue de leur jeunesse mais ont rendu leurs morceaux beaucoup plus aériens dans la forme et plus profonds dans le fond que sur leur premier disque.

Pour cela il semble qu’ils aient évacué les détours garage pour appuyer les sensations de morosité et de désenchantement qu’on retrouvait dans la discographie du label Factory, avec Joy division en tête de gondole. Ces références qui marquaient déja leur premier album sont toujours bien d’actualité pour ces jeunes suédois, mais avec un chant qui hésite davantage entre la gouaille punk et le ton plaintif d’un Robert Smith.

 

L’ emploi des synthétiseurs participe également à la comparaison l’univers de The Cure, dans leur période la plus gothique et sombre après avoir abandonné les structures pop. Tout comme The Cure en ce temps là, on sent vraiment qu’il se passe quelque chose de nouveau dans la musique des Holograms et il est admirable de les voir ainsi évoluer sans pour autant totalement abandonner les ambiances qui les ont fait connaître.

Un autre ingrédient très plaisant, ce sont ces effets de guitares qui peuvent à la fois rappeler la puissance du groupe new yorkais A place to bury stranger et la sombre élégance des anglais de The horrors.

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