Sur leur deuxième album Goods/Gods, les autrichiens de Hearts Hearts confectionne le genre d’Indie-pop où l’electro s’acoquine à l’atmosphérique de façon intense et davantage portée sur sur leur créativité musicale et l’atmosphère générale que sur intentions lyriques.

Ils auraient développé leur son au sein de longues heures passées dans un monastère. Et cela s’entend sans doute sans l’atmosphère caverneuse sur des morceaux comme “To Have/To Be” et “Imagine/Many Lives”,  étincelant et peu avare en cymbales. Et qu’ils soit difficile de comprendre ce que le chanteur David Österle marmonne importe peu et n’empêche pas pour autant l’auditeur d’entrer en connection avec les mouvements et la dynamique des morceaux de Hearts Hearts. Le chant de David Österle est angélique comme un crooner à la voix voix claire et affectée tandis qu’elle vient se loger juste en dessous des vagues de synthétiseurs vintage, de rythmiques et de guitares électriques, de façon vaguement onirique.  

Quelques cuivres auquel on a mis la pédale douce viennent parfois renforcer l’ensemble, aux côtés d’un piano et d’une basse texturés.

S’ils ont définitivement trouvé leur identités, la voix de David Österle semble mixer des influences de Thom York, James Blake et Jonsi du groupe Sigur Ros tandis qu’un morceau comme “I was There/Noone Came” rappelle avec plaisir un mélange entre The XX et Vampire Weekend. Et s’ils s’autorisent quelques expérimentations dans le glitchy, les morceaux ne paraissent jamais artificiels ou déconnectés et maintiennent votre attention et votre écoute pendant les 39 minutes de Goods / Gods, ce nouvel album des autrichiens de Hearts Hearts.  

https://www.heartshearts.net/

Documentaire

Dernière émission

Nouveautés

Playlists du mois

A découvrir également