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Ce deuxième album des sœurs Casady nous transporte dans un enchanté manège qui laisse, à la première écoute, une paradoxale sensation d'élévation luciférienne. Comme on redécouvre une boite musicale d’où sort une ballerine, l’objet parait désuet et kistch, ou plutôt hors du temps et hype (le titre Noah’s Ark).

 

Avec leurs voix de petites filles perverses qui s’amusent dans le grenier le dimanche après midi, elles s’enregistrent sur le dictaphone de papa, avec les trésors dénichés sur place : une boite qui meugle quand on la retourne, un accordéon en plastique, une harpe aux cordes manquantes, un clavier bontempi, une ménagerie de chevaux et de chats ahanant, un xylo… entre autres choses faites de ficelle et de bois. Et soudain quelques garçons entrent dans la danse très privée comme on accueille ses premiers émois érotiques : Antony (sans les Johnsons), Devendra Banhart, Spleen. Incomparable album habité par une grâce intimiste et mélancolique, l’album tirerait volontiers les larmes : South, Tekno Love Song, Honey or Tar...

 

Cocorosie "Noah's Ark"

(Touch and Go - Septembre 2005)

 

 

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